Sortie du livre sur « les Hospitaliers de Saint Antoine en Haute Auvergne »

ALLANCHE, le 17 septembre 2016

Bernard Vinatier a présenté Les Hospitaliers de Saint- Antoine en Haute-Auvergne.

A l’église d’Allanche, devant un public nombreux et attentif , Bernard Vinatier a présenté son nouvel ouvrage «  Les Hospitaliers de Saint-Antoine en Haute Auvergne » avec une projection de cartes et photographies réalisées et sélectionnées par Yves Aufauvre, son photographe qui a lui-même projeté des clichés de grande qualité.

Cet ouvrage est le résultat d’un travail d’enquête et de recherche entamé il y a plus de quinze ans maintenant à travers toute la Haute Auvergne qui s’étendait alors sur le territoire actuel du département du Cantal mais aussi sur les régions voisines de Brioude, Ardes, Blesles, Langeac, Issoire Rochefort etc…

Bernard Vinatier explique de façon précise le rôle de ces hospitaliers qui ont recueilli dans leurs commanderies des Fouillades, commune de Vernols près d’Allanche, de Lavastrie, de Nébouzat, de Saint- Antoine  près de Marcolès, de Rosson près de Pleaux,  les malades atteints de la maladie de l’ergot du seigle ou mal des ardents . Apparue au Moyen Age., elle est due à la présence d’un champignon qui se développe sur le seigle consommé en grande quantité dans notre région. Cette maladie gangrène les membres car la circulation du sang ne se fait plus, elle ressemble à la lèpre.

Les habitants de Haute Auvergne s’éloignaient des personnes atteintes de cette maladie car ils les croyaient porteurs de la lèpre. Les hospitaliers les recueillaient dans leurs refuges et les soignaient avec des plantes, de la graisse de porc et du vin qui dilue le sang.

Par un travail patient et méticuleux il a recensé toutes les représentations de Saint Antoine dans notre région à travers les statuts, les stalles, les croix, les vitraux, les cloches, les voûtes, les fresques, les tableaux les bois sculptés etc… Il  décrit les attributs des statuts de Saint-Antoine : la canne en forme de tau , les flammes, le cochon …

S’appuyant sur une étude de l’historien muratais Henri Vitrolles il explique que contrairement à ce que l’on pensait ,  les grandes épidémies des XVI et XVIIe siècles ne seraient pas des épidémies de peste mais dues au mal des ardents c’est-à-dire la maladie de l’ergot du seigle.

Mis en page par Jean Bernard Béland, édité par les Amis du Vieil Allanche l’ouvrage est en vente à la librairie d’Allanche et dans les librairies du Cantal au prix de 27 €.

Des nouvelles de la conférence autour de la sortie du livre sur les Hospitaliers de Saint Antoine en Haute Auvergne. Une…

Publié par Les amis du vieil allanche sur mercredi 21 septembre 2016

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