Créée en 1979 à l’initiative de François Auriol et Philippe Glaize, accompagnés de Yves Aufauvre, Jean Bernard Beland, Jean Maury et Jean-Pierre Mestre, l’association « Les Amis du Vieil Allanche et de son canton » s’est fixée pour but de rassembler, sauvegarder et promouvoir tout ce qui intéresse le passé et le présent des hautes terres du Cézallier.
Son dynamisme s’est rapidement affirmé par une activité de terrain soutenue qui a permis l’édition de plusieurs ouvrages consacrés à la préhistoire et l’histoire du pays d’Allanche, à l’épopée du chemin de fer, au patrimoine religieux, à la race de Salers, aux activités sportives…
Les Amis du Vieil Allanche ont initié ou apporté leur soutien aux évènements culturels et festifs les plus marquants qu’ils s’agisse du jubilé du grand archéologue cantalien que fut Alphonse Vinatié, de l’aide à la restauration du patrimoine religieux de l’église d’Allanche ou de la fête de l’estive qui d’année en année a connu un succès croissant.
Une nouvelle étape vient d’être franchie en 2008 avec la première parution des Cahiers des Amis du Vieil Allanche permettant de porter le regard sur les thèmes les plus variés, d’évoquer les époques et les évènements les plus divers, du passé lointain à l’actualité.
En 2009, les Amis du Vieil Allanche ont fêté leurs trente ans d’existence. L’association pour célébrer cet anniversaire a décidé de rentrer dans la modernité et de s’afficher « sur le net ». Elle entend ainsi mieux faire connaître ses activités et publications.
Aujourd’hui, l’association développe des actions autour du patrimoine et de la mémoire du Cézallier avec notamment la publication de deux ouvrages en 2016 : le Cahier N°9 et « Les Hospitaliers de Saint Antoine en Haute Auvergne » de Bernard Vinatier.
Les Amis du Vieil Allanche : une histoire de passions
Les Amis du Vieil Allanche rassemblent depuis quarante ans des hommes et des femmes passionnés et profondément attachés à Allanche et au Cézallier.
Cette association est une histoire de passions :
Une passion pour le patrimoine
A l’objectif initial de sauvegarder le passé du canton s’est ajoutée une nouvelle orientation : celle d’encourager le développement économique en valorisant le patrimoine local.
Pour les Amis du Vieil d’Allanche le patrimoine ce ne sont pas uniquement les vieilles pierres, c’est aussi l’histoire, la culture, le paysage, la matière, la couleur mais plus encore ceux qui vivent ou ont vécu sur ce territoire : l’humain y conserve une dimension essentielle.
Une passion pour le pays
Allanche, Capitale du Cézallier et de l’estive renferme des trésors d’architectures, d’histoire, de traditions et de légendes comme en témoigne les treize parutions déjà réalisées par l’association. La cité construite autour d’un monastère à l’aube du deuxième millénaire, transformée en citadelle au XVe siècle, est devenue rapidement un lieu de rencontres : depuis des siècles on vient à Allanche pour ses foires et pour y faire la fête.
Le Cézallier est un sanctuaire, un concentré de nature où l’on retrouve les paysages d’Ecosse avec les tourbières, d’Irlande avec les lacs, de Suisse et d’Autriche avec une montagne verte, un monde rural installé depuis 6000 ans et des légions de vaches qui y paissent. Trait d’union entre les Monts du Sancy et les Monts du Cantal, le Cézallier est un immense espace de liberté qui donne un sens de l’absolu et de l’infini : c’est l’Auvergne infinie d’Alexandre Vialatte.
Une passion pour les hommes
Ce pays est peuplé essentiellement de paysans vivant en harmonie avec la nature, avec les animaux et avec eux-mêmes. Ils réunissent de façon assez extraordinaire des qualités de simplicité, de sagesse, d’humilité. Georges Pompidou disait des paysans du Cézallier « Je les écoute, ces gens là m’apprennent beaucoup »
Terre de migrants, l’Allanchois a mêlé de tous temps paysans, pasteurs, laitiers (venus de Suisse), artisans (corréziens ….). Elle a aussi vu partir des hommes vers les grandes métropoles (cafetiers, bougnats, marchands de toiles) mais tous sont restés viscéralement attachés à leurs racines et à ce pays qu’ils ont baptisé « la terre promise ».
Une passion pour le partage
Des centaines de pages et de photographies ont été écrites et publiées par l’association et nous sommes persuadés qu’il en reste des milliers à écrire pour faire connaître cette magnifique contrée d’Auvergne.
Aussi notre association accepte toutes les propositions d’articles, de documents, de photographies, d’études que voudront bien nous communiquer celles et ceux qui partagent notre attachement pour Allanche et le Cézallier parce que l’écrit permet de sauvegarder la mémoire et de faire partager l’âme de ce territoire.
Il ne suffit pas de savoir d’où l’on vient pour savoir qui on est. Peu importe où l’on va, l’essentiel est de transmettre la mémoire, comprendre la terre, l’aimer, la faire partager