La plupart des communications de ce nouveau cahier mis en page par Jean Bernard Beland et Yves Aufauvre évoquent la lutte quotidienne et permanente de l’homme aux prises avec les réalités de la vie ainsi que le souligne Bernard Vinatier dans son éditorial.
Jean-Marc Moriceau étudie sous tous ses aspects le loup, parfois le plus cruel lorsqu’il dévore les vingt-et-une fillettes de la Xaintrie en 1743 ou le plus inoffensif et le plus inattendu quand il apparaît sous la forme d’une descente de lit !
De l’académicien Jean Dutourd, Alexandre Vialatte disait qu’il avait une tête de chien, un corps d’homme, un talent d‘enfer, une santé d’Auvergnat, un avenir d’homme célèbre et qui sait rire … Philippe Glaize présente ce grand homme avec subtilité démontrant que Vialatte ne s’est trompé sur aucun point.
Pour évoquer Marie-Aimée Méraville, poétesse et conteuse, écrivain de haute tenue, Joël Fouilheron a élevé le registre de son langage au niveau du talent de cet auteur dont il sait faire apprécier la délicatesse, la sensibilité, l’extrême distinction.
Le facteur rural est le personnage le plus connu de la commune ou du canton : on le trouve généralement jovial et parfois facétieux. Avec le facteur Antoine Jhean, c’est différent : Christian Baillargeat-Delbos en a fait ressortir les qualités de courage et d’endurance dans des conditions climatiques souvent hostiles, à une époque de précarité et de difficultés économiques sévères. .
Produit de la Troisième république, le certificat d’études primaires comprenait une douzaine d’épreuves après la guerre de 39-45 et constituait la principale préoccupation des instituteurs. Pierre Amiral évoque avec sympathie et peut-être avec nostalgie le temps du « certif », palier modeste et cependant prestigieux de la culture humaine.
Lorsque Marcel Besombes revit la création de la Coopérative de transhumance et d’amélioration des structures agricoles on se retrouve dans les plaines du Far-West. Comment ne pas ressentir le goût de l’aventure et les émotions des années de jeunesse évoqués avec un lyrisme très communicatif.
Pierre Kaiser poursuit sa recherche et son étude des étameurs issus du Cézallier : c’est une profession plus complexe qu’il n’y paraît et l’auteur accorde à chacun une attention appropriée.
Jean-Bernard Béland consacre vingt-quatre pages à la présentation du corps illustre des sapeurs pompiers depuis la plus haute antiquité à nos jours ainsi qu’aux pompiers d’Allanche et à leurs matériels de lutte contre les incendies et autres fléaux.
Philippe Glaize clôt le cahier en décrivant brièvement les onze plaques en lave émaillée qui guideront désormais les touristes et les visiteurs d’Allanche.
Pratique : le Cahier N° 6 est disponible sur commande auprès des « Amis du Vieil Allanche », 7 Rue des Remparts, 15160 Allanche au prix de au prix de 27 € + 4,38 € de frais de port soit 31,38€ par chèque ou à la librairie Marie Jo Andraud, Grand’rue de l’Abbé de Pradt à Allanche.
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